@Atlanticactu.com – Fait inédit pour ne pas dire rarissime, lors du procès en diffamation intenté contre la « féministe » Gabrielle Kane par Souleymane Ciss un responsable politique de Thiès, le Procureur de la République s’est illustré de fort belle manière. Attendu sur son réquisitoire, le Représentant du ministère public a fait preuve de magnanimité en sollicitant la sagesse du juge au moment de rendre son verdict.
L’affaire qui a poussé Souleymane Ciss à Esther en justice contre la tonitruante Gabrielle Kane, est partie d’un post Facebook publiée par l’accusée et dans lequel, était écrit ceci : égations : «Ce lâche n’a rien trouvé de mieux que d’épouser une jeune fille de 18 ans, consommer le mariage avec l’élégance du dépôt des draps maculés de sang de la jeune fille à sa sœur à Thiès. Pour confirmer dans la perversité, il a acheminé la jeune fille en taxi à Khombole pour la rendre à sa famille en la répudiant au prétexte qu’elle n’était pas vierge.».
Ces propos auront atteint l’homme politique qui était candidat aux élections locales qui y a vu une volonté gratuite de nuire à son projet politique. Ce que rappellera par ailleurs son avocat Me Ousseynou Ngom. La Robe Noire a dépeint l’accusée comme une habituée des faits, allant même jusqu’à faire un « bras d’honneur » à la justice de son pays en ces termes peu respectueux, « rapport aux renvois, que les juges qui ont tendance à retenir les dossiers n’osent pas retenir celui-ci », a révélé l’avocat qui au terme de sa plaidoirie, a demandé la condamnation de Gabrielle Kane et qu’il soit alloué à son client la somme de 50 millions à titre de dommages-intérêts.
Pour sa défense, outre son avocat Souleymane SOUMARÉ qui ont demandé la relaxe pure et simple de leur cliente, la mise en cause n’aura comme seul argument, « Mon compte Facebook est privé pas public ». Et Gabrielle d’ajouter que Souleymane Kane est une personnalité politique publique et que sa photo est disponible sur la place publique et ce, même si le post incriminé a été partagé plus de 59 fois.
En attendant le délibéré prévu le 5 avril prochain, Souleymane Ciss rumine sa colère et ne comprend toujours pas comment on peut jeter gratuitement en pâture quelqu’un qu’on ne connaît ni d’Ève et d’Adam.