vendredi, 22 novembre 2024 09:57

Pour avoir traité Brigitte Macron de « Transgenre », deux femmes sont jugées pour diffamation

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France
Atlanticactu/ Paris/ Marie Pierre Dupuy
Deux femmes passent devant le Tribunal ce 19 juin pour diffamation contre Brigitte Macron. Elles sont jugées pour avoir diffusé une information mensongère selon laquelle la Première dame de France serait née « homme ». Cette théorie complotiste circulant sur les réseaux sociaux depuis 2017, prétend que la Première dame serait née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux.
Selon le Huffington Post, le tribunal judiciaire de Paris a indiqué que le procès concerne une vidéo publiée sur YouTube en décembre 2021, dans laquelle une médium autoproclamée et une soi-disant journaliste présentent cette théorie. Selon elles, Brigitte Macron aurait « falsifié » son identité et son passé, des accusations qui ont été fermement rejetées par l’avocat de la Première dame.
Me Jean Ennochi, avocat de Brigitte Macron, a déclaré au HuffPost que ces allégations sont « odieuses » et « diffamatoires ». Il a souligné l’impact négatif sur la famille de Brigitte Macron, notamment en raison des accusations de pédocriminalité qui ont accompagné la rumeur.
Le procès, initialement prévu pour mars 2025, a été avancé à la demande de Me Ennochi en raison de la recrudescence de la rumeur en ligne. L’avocat de la défense, Me François Danglehant, a critiqué cette décision, arguant que la procédure est « grotesque » et que la Justice française a perdu la confiance du public.
Brigitte Macron, absente du procès, avait déjà réagi en 2022 sur RTL, expliquant que la rumeur touchait à la généalogie de ses parents et qu’elle ne pouvait plus rester silencieuse face à la répétition de telles attaques. Le président Emmanuel Macron avait également dénoncé ces fausses informations, les qualifiant de « scénarios montés » qui perturbent l’intimité des personnes visées.
Ce procès met en lumière les dangers des théories complotistes et des fausses informations, particulièrement lorsqu’elles touchent des figures publiques de premier plan. L’affaire rappelle d’autres cas similaires où des personnalités publiques, comme Michelle Obama, ex-Première dame des États-Unis, ont été la cible de rumeurs infondées.

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