Actuellement, le sentiment amèrement éprouvé par les Sénégalais est : le dépérissement accentué de la République et de son système d’organisation démocratique. Un système profondément affecté par la mauvaise foi de ses animateurs, en l’occurrence, la classe politique. En témoigne, la cacophonie qui en prélude aux élections législatives de juillet 2022, est en train de se constater à toutes les étapes du processus électoral : du décompte des parrains au contrôle de régularité des listes jusqu’à leur validation juridique. Le débat controversé entre la Coalition au pouvoir « BENNO BOKK YAKAAR » et celle reconnue, la plus significative de l’opposition « YEWWI ASKAN WI –WALLU », amène à penser que la classe politique sénégalaise, met l’électeur Sénégalais très mal à l’aise. Car il lui est difficile de se situer par rapport à l’intérêt républicain. Il urge alors dans l’intérêt de tous de rappeler les conditions minimales d’une véritable république.
I-APPROCHE SIMPLIFIEE DE LA REPUBLIQUE
La République dans son essence, repose sur la sacralité de l’intérêt général.
Au principe de la sacralité de l’intérêt susmentionné, en République tout s’inspire d’un système de légalité et de constitutionnalité : Neutre-Impartial, arrimé à cet effet, à la séparation des pouvoirs induisant logiquement à leur contrôle réciproque.
Au vu de l’historique des Républiques, les pouvoirs classiques et séparés consubstantiels à leur émergence sont :
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Le pouvoir Législatif
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Le Pouvoir Exécutif
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Le Pouvoir Judiciaire