Invité de l’émission « Grand Jury » de la RFM (radio futurs médias), le dimanche 29 mars 2021, Madiambal DIAGNE a porté des accusations mensongères d’une extrême gravité à l’encontre du Président de l’Union des magistrats sénégalais, Souleymane TELIKO, soulignant que ce dernier aurait perçu indûment des frais de mission, lors d’une mission de la chambre africaine extraordinaire au Tchad en 2013.
De telles allégations sont totalement infondées, fausses, mensongères, et relèvent de la diffamation. Nous disposons du rapport de mission en date du 13 septembre 2013 rédigé par le rapporteur de la chambre d’instruction en exécution de sa première commission rogatoire internationale au Tchad.
Les éléments contenus dans le rapport, portant sur la conduite de la mission au Tchad démontent et enfoncent Madiambal DIAGNE, un semeur de haine et de division, dont les dérives ethnicistes abjectes atteignent des sommets et suscitent une vague d’indignation sans précédent dans le pays.
Extraits du rapport de mission de la chambre d’instruction au Tchad du 13 septembre 2013
La CAE (chambre africaine extraordinaire) d’instruction s’est rendue au Tchad le lundi 19 aout 2013, en compagnie des membres du parquet général et des enquêteurs de la police sénégalaise. La délégation était composée de 16 membres, dont :
· 1 juge d’instruction coordonnateur,
· 5 juges d’instruction,
· 1 Procureur Général,
· 3 Procureurs « Généraux Adjoints »,
· 2 greffiers,
· 1commissaire de police, Chef de la DIC (Division des Investigations criminelles),
· 1 Officier de police judiciaire,
· 2 agents de police judiciaire.
Conclusion
C’est uniquement pour des raisons sécuritaires et à la demande des autorités tchadiennes que les membres de la délégation sénégalaise (les juges, les greffiers, l’officier et les 2 agents de police judiciaire) qui devaient loger à l’hôtel WOU réservé depuis Dakar ont été transférés à l’hôtel Kempinsky.
Il n’y a aucun détournement de frais de mission par les membres de la délégation sénégalaise au nombre de 16 ; un pseudo détournement qui est le fruit de l’imagination fertile de Madiambal Diagne.
Il y a environ 6 mois (le 24 septembre 2020), dans une contribution intitulée « Madiambal Diagne : le débat nauséabond », nous alertions nos concitoyens sur sa démarche toxique d’instaurer un débat de caniveau, puéril sur les origines guinéennes et la nationalité du Juge TELIKO dont la probité, et le dévouement au service de l’indépendance de la justice sont connus et appréciés par tous les citoyens soucieux d’une bonne administration de la justice.
Le journalisme, ce n’est pas la quête du sensationnel, l’altération ou la falsification des faits : c’est la recherche de la vérité à travers des faits vérifiés, revérifiés, prouvés et recoupés.
En diffamant le Juge TELIKO, dans une ridicule pseudo affaire de frais de mission au Tchad, Madiambal Diagne a atteint les bas-fonds de l’ignominie et jeté le discrédit sur sa corporation.
Aux termes des dispositions de l’article 258 du Code Pénal de la Loi 2016-29 du 8 novembre 2016 modifiant la Loi 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code Pénal de la République du Sénégal, la diffamation est définie comme suit : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».
L’honneur et la dignité sont des sentiments protégés par le droit pénal (les comportements atteignant l’honneur sont incriminés, définis pénalement et assortis d’une sanction pénale).
Le Juge TELIKO a décidé de porter cette affaire devant la justice : l’impunité de Madiambal Diagne qui fait feu de tout bois, nargue le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (tribunal des pairs) et s’en prend vertement aux magistrats et au Président de l’UMS n’a que trop duré.
- Il fera l’objet d’une diffusion ultérieurement.