Au moment où les autorités nigériennes mettent la pression pour expulser le désormais ex ambassadeur de France au Niger, les français leurs rendent également la monnaie de leur pièce en bloquant la restitution de deux hélicoptères d’attaque qui étaient en révision à Paris.
Deux hélicoptères d’attaque nigériens dépêchés à Paris peu après le coup d’Etat contre Mohamed Bazoum ont été bloqués par les autorités françaises. Selon Jeune Afrique, ces deux hélicoptères font partie d’un lot de cinq appareils offerts ces dernières années à Niamey par Paris, dans le cadre d’un projet de formation de 24 millions d’euros, et pour l’aide à la lutte antiterroriste.
D’après le récit de nos confrères, les deux appareils n’étant pas en état de voler ont été transportés par avion-cargo pour la France. Alors qu’ils avaient quitté le territoire nigérien peu de temps avant le coup d’État du 26 juillet, ces appareils sont désormais bloqués par le régime de Macron.
« La Direction générale française de l’armement (DGA), qui travaille en étroite collaboration avec l’état-major des armées et qui promeut les exportations des industriels de la défense de l’Hexagone, a très rapidement signifié au groupe son interdiction de réviser ou réparer les deux machines, mais aussi de les renvoyer au Niger », indiquent nos confrères.
C’est un nouvel élément dans le bras de fer entre Paris et Niamey depuis le coup d’Etat du 26 juillet. La France refuse de reconnaître les nouvelles autorités issues du coup d’Etat.