Si le coup d’état contre Mohamed Bazoum est bien apprécié par les populations nigériennes et la plupart des pays africains, la France l’un des premiers partenaires de Niamey a décidé de geler la coopération jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel.
C’est également la position de l’Union européenne par le biais de son Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell qui a réaffirmé, samedi, que l’Union européenne ne reconnait pas et ne va pas reconnaitre les autorités nigériennes issues du coup d’État.
Dans un communiqué, l’Union européenne estime que le président Mohamed Bazoum est le seul et unique dirigeant légitime du Niger, parce que démocratiquement élu.
« L’Union européenne ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch au Niger. Le Président Bazoum a été démocratiquement élu ; il est et demeure donc le seul Président légitime du Niger. Sa libération doit intervenir sans condition et sans délai. L’UE tient les putschistes responsables de sa sécurité ainsi que de celle de sa famille. L’annonce par les putschistes de la suspension de la constitution et de la dissolution des institutions démocratiques fragilise l’Etat et le peuple nigérien dont la paix, la stabilité et la sécurité doivent être préservées », indique l’UE dans un communiqué.
Vendredi, l’Union européenne a menacé de suspendre l’appui budgétaire au Niger si l’ordre constitutionnel l’était pas rétabli.