Nasser Bourita : Nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux sur la « catastrophe humanitaire à Gaza »

Maroc

Atlanticactu / Gaza / Rabat / Youssef Zyne

Le Maroc a appelé, mardi à Genève, à l’arrêt immédiat, global et durable de la guerre israélienne à Gaza. Dans une allocution prononcée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, lors du segment de haut niveau de la 55e session du Conseil des Droits de l’Homme (CDH), présidé par le Maroc, que  « la Bande de Gaza vit une crise inédite et une catastrophe humanitaire ». 

Le Maroc a déclaré mardi que la bande de Gaza « connaît une crise sans précédent et une catastrophe humanitaire sur laquelle la communauté internationale ne peut continuer à fermer les yeux ».

C’est ce qui ressort d’un discours du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 55ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, en Suisse, selon l’agence de presse officielle marocaine.

Nasser Bourita a déclaré : « La bande de Gaza connaît une crise sans précédent et une catastrophe humanitaire sur laquelle la communauté internationale ne peut continuer à fermer les yeux. C’est ce qui a poussé le roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Comité Al-Qods (affilié avec l’Organisation de la coopération islamique), à appeler à l’éveil de la conscience humaine pour mettre un terme au massacre de vies humaines. Il faut une cessation immédiate, complète et durable de la guerre israélienne contre Gaza ».

Et Bourita d’ajouter : « À la lumière de l’escalade continue des actions militaires et de la détérioration des conditions humanitaires dans la bande de Gaza, le Royaume du Maroc affirme ses positions fermes et appelle à assurer la protection des civils et à ne pas les prendre pour cible. »

Il a également souligné « la nécessité de permettre l’acheminement sans heurts d’une aide humanitaire en quantités suffisantes aux habitants de Gaza, de protéger les Palestiniens du déplacement forcé de leur patrie et d’établir un horizon politique pour la cause palestinienne qui soit suffisant pour relancer la solution à deux États avec l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. ». 

Traduit de l’Arabe par Youssef Zyne