mardi, 3 décembre 2024 17:46

Me Omar Youm préconise la fin du « Mburu Ak Sow,  » Après de telles déclarations, Idrissa SECK ne peut plus être le président du… »

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Atlanticactu/ Dakar/ Khadim Mbodj
Les effets secondaires pour ne pas dire les dégâts collatéraux de la dernière sortie du président du CESE, Idrissa SECK annonçant sa volonté de se présenter à la présidentielle de 2024,  ont commencé à fuser. C’est le président du Groupe parlementaire de BBY, Oumar Youm qui donne les premières salves, tout en indiquant ne pas être surpris par le leader de Rewmi.
Le parlementaire dit avoir pris acte, tout en affirmant : « connaissant l’homme cela ne nous surprend pas. On sentait déjà cette démarche aboutir à cette déclaration malheureuse. Cette démarche est maladroite. Nous sommes dans une majorité présidentielle avec des partis dirigés par des responsables. Chaque dirigeant aurait pu faire sa déclaration mais tout le monde par respect à cette coalition,  à son unité s’est abstenu ».
A en croire le maire de Thiadiaye, cette sortie relève d’une « échappée solitaire qui ne repose sur absolument rien à part son droit d’être candidat ». C’était au cours d’une rencontre de la Cojer départementale de Mbour, dans le cadre de la mobilisation des troupes pour la réélection du Président Macky Sall,
« Mais compte tenu de son expérience, du rôle qu’il a eu à jouer et de ce qu’il représente dans la Coalition (Benno Bokk Yakaar), il aurait pu attendre comme tous les autres leaders que le processus inclusif, de discussions, débats et dialogues pour affiner les positions, puisse aboutir et, nous permettre d’avoir un candidat consensuel de Bby. C’est regrettable », estime Me Youm.
 » Idrissa Seck tire les conséquences de sa déclaration », dixit Me Oumar Youm 
« On ne peut pas être dans une majorité, faire cette déclaration, qui peut être source de perturbations, de bouleversements, de divisions, de tergiversations et rester encore Président du (Cese), et avoir ses ministres dans le gouvernement. L’un ne va pas sans l’autre. Le Président Abdoulaye Wade, quand il avait décidé de se présenter alors qu’on était dans un gouvernement d’union, il avait tiré les conséquences », a indiqué Me Youm.
L’ancien  » banni » de l’APR s’est dit outré par le traitement réservé par Idrissa Seck au Président Abdoulaye Wade.
« J’ai eu l’impression par endroit que ce point de presse était pour critiquer le Président Abdoulaye Wade, pour l’injurier, pour le jeter en pâture. Abdoulaye Wade ne mérite pas ses déclarations, ses jugements, ce traitement dégradant », s’est offusqué le président du groupe parlementaire de la majorité.

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