Les populations de Palado, un des 28 villages de la commune de Mbadakhoun, département de Guinguinéo, étaient réunies hier matin sous l’arbre à palabre pour dire stop à la négligence des autorités face à leurs maux ; manque d’électricité et de pistes de production devant lier le village aux autres localités.
“Nous avons une population estimée à 1087 habitants qui utilisent des bougies et lampes à pétrole pour éclairer leurs maisons. Et ce, depuis que le village a vu le jour vers les années 1890. Cette situation handicape les études de nos enfants et pousse les enseignants à avoir des résidences ailleurs, à Maka Kahone ou Kahone commune”, a dénoncé Ahmed Diouf, un des responsables des jeunes.
“Nous avons l’impression que Palado est rayée de la carte de la commune de Mbadakhoun. Nous sommes les grands oubliés du département de Guinguinéo. L’électricité, les pistes d’accès et tant d’autres structures socio-économques font défaut chez nous, accroissant l’insécurité et exposant des milliers de personnes. Pourtant, Palado est le deuxième après les Salins du Sine – Saloum pour la saliculture au niveau de la région de Kaolack. Nous avons eu à saisir le maire de la commune de Mbadakhoun dont nous dépendons. Il nous a dit qu’il ne dispose pas de possibilités d’électrifier le village alors que nous sommes à un kilomètre de Maka Kahone où il y a la haute tension”, a-t-il rappelé.
Nous mettons en garde le maire Imam Assane Marron de réaliser ses promesses électorales , s’il ne règle pas nos problèmes il n’a qu’à savoir qu’il n’a plus la confiance des populations de Palado , a t- il conclu.