Depuis l’annonce d’un éventuel contrat entre le Mali et la société privée russe Wagner, c’est le branle-bas de combat dans tous les états-majors politiques et militaires occidentaux pour empêcher Bamako de signer un tel accord. Pourtant, la France ,qui avait annoncé officiellement son retrait du Mali du Nord, n’avait finalement pas l’intention de retirer ses troupes du Mali et du Sahel. Un bluff que le gouvernement de transition a saisi au rebond.
La France a rejeté aujourd’hui, lundi 27 septembre les accusations d’abandon » et d’annonce « unilatérale » de retrait de ses troupes proférées par le Premier ministre malien à l’Onu, selon l’AFP.
« La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue ni un départ du Mali, ni une décision unilatérale et il est faux d’affirmer le contraire », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
La preuve de cette annonce faite lors de » La consultations avec les autorités sahéliennes et #maliennes au sommet de Pau en janvier 2020″, a relevé Anne-Claire Legendre au cours d’un point de presse virtuel.
En effet, Paris a entrepris en juin dernier seulement une réorganisation de son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en planifiant la réduction de ses effectifs dans la région d’ici 2023 à 2.500-3.000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd’hui.
En conclusion, rapporté par les services sécuritaires, « La France reste engagée aux côtés du Mali et des autres États du G5_Sahel, à leur demande, dans la lutte contre le terrorisme qui demeure une priorité absolue »….
Et répondant au Premier ministre Choguel Kokala Maïga qui du haut de la tribune des Nations Unies, avait cloué au pilori la France qui avait « unilatéralement décidé d’abandonner le Mali en plein vol d’où l’obligation des autorités de trouver d’autres partenaires », Florence Parly n’a pas été tendre. Selon la ministre des Armées qui apporte une réplique, « C’est beaucoup d’hypocrisie, c’est beaucoup de mauvaise foi, beaucoup d’indécence, a ajouté Florence Parly, surtout parce que ces propos ont été tenus le samedi 25 septembre. Or, le vendredi 24 septembre, un 52e militaire français a donné sa vie pour combattre le terrorisme au Sahel. »
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