Avec les succès militaires de l’armée malienne appuyée par les soldats russes de Wagner, les Ong dans le Nord du pays avaient commencé à oublier les prises d’otages perpétrés contre leurs personnels. Mais, c’était sans compter avec les bandes armées qui pullulent dans cette partie du Mali. Lundi, un employé de Médecins sans frontières (MSF) de nationalité malienne, a été enlevé lundi à Gao au nord du Mali par des hommes armés non identifiés a déclaré, mardi, selon un communiqué de l’ONG parcouru par Atlanticactu.com.
« Des hommes armés non identifiés sont entrés dans la base de MSF de Gao dans la nuit du 18 décembre. L’un de nos collègues ressortissant de la région qui se trouvait à la base a été enlevé » a indiqué la même source.
« Nous travaillons pour assurer une résolution rapide de la situation » précise le Médecins sans Frontières affirmant que « l’ONG intervient dans la région de Gao depuis 2012 et actuellement nous apportons une intervention d’urgence auprès des déplacés récemment arrivés à la périphérie de la ville de Gao ».
« Il a été enlevé par des hommes armés non identifiés à Sossokoïra un quartier de Gao aux environs de 2 heures du matin. J’étais informé vers 4 heures systématiquement j’ai remonté la nouvelle au niveau supérieur », a déclaré à Anadolu un commissaire de Police au sein du 2ème Commissariat de Gao.
« Des dispositions ont immédiatement été prises par le commissaire divisionnaire pour sa libération sain et sauf » précise la même source policière.
Contacté par l’Agence Anadolu, le Maire de la commune urbaine de Gao, Dacka Boubacar Traoré confirme « l’enlèvement de l’agent du MSF » tout en précisant qu’il n’a pas été officiellement saisi par l’ONG .
Pour rappel, le Père Hans-Joachim Lohre, de nationale allemande membre de la Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) et responsable du Centre de Foi et Rencontre est porté disparu depuis le 20 novembre courant, avait annoncé le Cardinal Jean Zerbo, Archevêque de Bamako.
En proie à l’insécurité depuis 2012, les enlèvements de personnes étrangères et locales sont fréquents au Mali. Les ravisseurs demandent souvent des rançons contre la libération des personnes enlevées.