L’armée malienne a annoncé mercredi dans un communiqué avoir tué 37 terroristes lors de diverses opérations menées du 17 au 22 janvier.
Ainsi, une opération d’envergure conduite dans les forêts de Naouelena et Bamadjougou, situées dans la région de Nara (nord-ouest), a coûté la vie à 28 éléments des Groupes armés terroristes (GAT). Cette offensive a aussi permis à l’armée de remettre aux populations locales la pompe de Dialakoro pouvant leur permettre d’irriguer près de 21.000 hectares.
Au cours de la même période, elle a aussi mené des opérations dans le sud du pays (régions de Sikasso, Bougouni et Koutiala), notamment vers la frontière avec le Burkina Faso. Elles ont coûté la vie à six terroristes et permis l’arrestation de 22 suspects. Des engins à deux et quatre roues ainsi que des armes ont été également saisis.
Dans les régions de Ségou et de Mopti (centre), l’armée a mené plusieurs opérations ayant permis de tuer trois terroristes et d’arrêter 12 suspects. Des engins à deux et quatre roues, des téléphones portables, des armes, des mines artisanales et des panneaux solaires ont aussi été saisis.
« Cette dynamique continue pour consolider les acquis opérationnels face à des terroristes de plus en plus fébriles, en débandade », a souligné le service de presse de l’armée, notant que la capacité de nuisance des GAT repose désormais sur la pose de mines artisanales, le sabotage des réseaux GSM et « les tirs indirects ».
Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique. Les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, malgré la présence des forces onusiennes (MINUSMA), françaises (Barkhane) et européennes (Takuba).