@Atlanticactu.com — Le Premier ministre de transition malien Choguel Kokalla Maïga et la quasi-totalité de son gouvernement figurent parmi environ 150 personnalités visées par des sanctions individuelles infligées récemment par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Tous les membres du gouvernement et du Conseil National de Transition (Cnt) sont visés. Seuls le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, ne figurent pas sur la liste.
L’organisation sous régionale se dit convaincue que « l’imposition de sanctions ciblées est susceptible de créer une atmosphère favorable au retour de l’ordre constitutionnel et à l’Etat de droit, ainsi que qu’au maintien de la paix et de l’intégrité territoriale du Mali », selon un communiqué.
« Des sanctions sont imposées contre les individus et les groupes qui ont été identifiés, y compris les membres des autorités de Transition et des autres institutions de la Transition. Ces sanctions seront étendues aux membres de leur famille », explique le document.
Pour rappel, l’organisation régionale ouest-africaine a annoncé l’interdiction de voyage et le gel des avoirs financiers des autorités de la Transition du Mali et celles de la Guinée-Conakry, ainsi que le maintien de la suspension de la République de Guinée de tous les organes directeurs de l’organisation, au terme du sommet extraordinaire tenu à Accra au Ghana.
La Cédéao avait indiqué lors de ce sommet avoir reçu la confirmation officielle de la part des autorités maliennes qu’elles ne seraient pas en capacité d’organiser des élections présidentielle et législatives en février 2022, comme la junte s’y était préalablement engagée.