Créé en 2013 pour pour la stabilisation de la paix au Mali, la Minusma a vu son mandat renouvelé à l’unanimité, en maintenant ses priorités stratégiques.Il appelle aussi à la pleine réalisation de la transition au Mali d’ici février 2022. L’organisation des élections est une priorité absolue.
Le 29 juin 2020, ce mandat avait été prorogé au 30 juin 2021. Entre-temps, le Mali a connu des bouleversements, parmi lesquels 2 coups d’État, et l’annonce de la fin de l’opération Barkhane après 8 ans d’engagement.
La Minusma compte actuellement 13.289 soldats et de 1.920 policiers. Même si elle paie un lourd tribut au conflit malien (144 soldats tués depuis avril 2013), elle n’est pas engagée dans la lutte antiterroriste. Ses priorités résident plutôt dans l’appui à la mise en œuvre de l’accord d’Alger, la protection des civils et le rétablissement de l’autorité de l’État.
Dans un rapport du 21 juin 2021, le Secrétaire général de l’ONU demande le renouvellement du mandat de la Minusma car selon lui, « les conditions de sécurité au Mali et dans la sous-région du Sahel ont continué de se détériorer », et la mise en œuvre de l’accord d’Alger a piétiné. Le rapport souligne aussi que « une forte détérioration de la situation des droits humains » à cause des attaques de groupes armés et des violences intercommunautaires.
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