L’Égypte a envoyé environ 150 soldats en Syrie pour combattre aux côtés du Régime de Bachar al-Assad.
Ces soldats sont déployés aux fronts dans le sud d’Idleb et dans le rif de l’ouest d’Alep, en étroite coordination de l’armée des Gardiens de la révolution iranienne et les groupes terroristes soutenus par l’Iran.
C’est ce qui ressort d’informations obtenues par l’Agence Anadolu auprès des sources militaires de l’Opposition fiables en Syrie.
En effet, les 150 soldats égyptiens ont récemment atterri à l’aéroport militaire de Hama, contrôlé par le Régime.
Ils sont divisés en deux groupes et sont guidés par les Gardiens de la révolution iranienne et les groupes terroristes soutenus par l’Iran.
Alors que le premier groupe se dirige vers la région Khan Ansel, dans l’ouest d’Alep, le second se dirige vers Saraqeb, dans le sud d’Idleb, où il seront déployés sur les lignes de front.
Quatre zones de désescalade ont été établies en Syrie lors de la réunion organisée à Astana, les 4 et 5 mai 2017, entre la Turquie, la Russie et l’Iran. Ces zones sont d’Idleb et des villes voisines (Lattaquié, Hama et Alep), le nord de Homs, Gouta orientale à Damas et les provinces de Dara et Quneytra, dans le sud du pays.
Toutefois, le Régime et les terroristes soutenus par l’Iran, n’ayant pas respecté la trêve, ont pris le contrôle de trois de ces régions, et se sont concentrées sur Idleb, avec l’appui aérien de la Russie.
La Turquie et la Russie ont conclu l’accord de Sotchi le 17 septembre 2018, pour renforcer la trêve.
Le Régime a cessé ses attaques d’abord, seulement pour les relancer après une courte pause. Il a effectué une opération terrestre pour saisir la région entière, en mai 2019.
Le Régime et les groupes qui l’appuient se sont ainsi emparés des districts importants à Idleb, du sud et le sud-est, le nord et l’est de la partie rurale de Hama ainsi que l’ouest et le sud rural de Alep.
Depuis l’accord de Sotchi, plus de 1 800 civils ont péri dans les attaques du Régime à Idleb.
Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont conclu un nouvel accord de trêve le 5 mars 2020 à Moscou, entré en vigueur le lendemain.
Malgré les violations par le Régime de temps à autres, la trêve est largement appliquée.