@Atlanticactu.com – Arrivée deuxième lors de la présidentielle derrière le président Macron, la leader du Rassemblement National n’a pas réussi à faire mieux lors du 1er tour des élections législatives. Marine Le Pen larguée par le LREM et Jean-Luc Melenchon, compte obtenir entre 20 et 45 députés, selon des sondages, d’où la mobilisation sonnée pour le second tour afin d’obtenir au moins un groupe parlementaire.
A quelques jours du second tour des élections législatives en France, Marine Le Pen redouble d’efforts sur les marchés pour faire triompher son parti dans les urnes. Dimanche dernier, lors du premier tour, le Rassemblement national a recueilli près de 19% des voix, soit 5 points de plus qu’en 2017.
Car la formation d’extrême-droite a l’opportunité de créer un groupe politique à l’Assemblée nationale, où elle pourrait obtenir entre 20 et 45 sièges de députés, selon les projections. Car, avec 15 députés Marine Le Pen pourrait former un groupe parlementaire à l’assemblée.
Mais pour y parvenir, la leader de l’extrême-droite, devrait au moins remporter la moitié des soixante-sept duels qui vont l’opposer à la NUPES de Jean-Luc Melenchon. A l’approche du scrutin, la finaliste de l’élection présidentielle s’attaque à ses principaux rivaux, notamment à la Nupes, l’alliance de gauche, qui sera opposée au RN dans une soixantaine de circonscriptions.
« Jean Luc Mélenchon, il a passé tout le premier tour à mentir éhontément en disant qu’il serait Premier ministre. »
Principale cible des critiques de Marine Le Pen, le leader de cette gauche unie, Jean-Luc Mélenchon :
« Jean Luc Mélenchon, il a passé tout le premier tour à mentir éhontément en disant qu’il serait Premier ministre. J’avais dit qu’évidemment il n’avait aucune chance d’être Premier ministre, eh bien les faits m’ont donné raison, le premier tour m’a donné raison, il est évident qu’il n’a aucune chance d’être Premier ministre, voilà. »
Mais le RN n’a pas su capitaliser sur son bon score à l’élection présidentielle. Et pour ces législatives, le parti apparaît davantage affaibli face aux alliances nouées à gauche et autour du président Macron. De plus, Reconquête, l’autre parti d’extrême-droite, n’a pas dépassé les 5%.