©atlanticactu.com — Le colonel Assimi Goïta, commandant du Bataillon autonome des forces spéciales du Mali (BAFS), une unité d’élite très discrète au sein de l’armée malienne, est désormais le president du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) créé après le renversement du président Ibrahim Boubacar Kéita et la dissolution des institutions de l’Etat, mardi 18 août,
Cet officier d’une quarantaine d’années, que les Maliens et la communauté internationale a vu pour la première fois sur les écrans de la télévision nationale du pays (ORTM) dans le journal télévisé de 20h (TU), mercredi, était jusqu’ici le patron des Forces spéciales maliennes basées dans le centre du pays, une région en proie depuis 2015 à des violences djihadistes et inter-communautaires. « Très rigoureux », selon son entourage, le colonel Assimi Goïta aurait participé à toutes les opérations ayant abouti à la démission du président Kéita et à la dissolution de l’Assemblée nationale. Le colonel Malick Diaw et le colonel-major Ismaël Wagué, deviennent respectivement le vice-président et le porte-parole du CNSP.