Le Cameroun et la Guinée Equatoriale ont paraphé à Malabo, mardi 21 juillet, un accord de coopération pour la sécurité à la frontière commune entre les deux pays.

Après des discussions de 48 heures dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, les ministres de la Défense du Cameroun, Joseph Beti Assomo, et de la Guinée Equatoriale, Leandro Bekale Ncogo ont signé « un accord de coopération relatif aux modalités de coordination et d’actions communes en matière de défense et de sécurité transfrontalière » entre les deux pays, a indiqué le communiqué final des travaux.

Malabo et Yaoundé ont valorisé les efforts de deux pays « pour renforcer la stratégie de défense et de sécurité aux frontières communes, ainsi que l’adoption de politiques idoines pour faire face aux diverses menaces à la sécurité telles que le trafic de drogues et la criminalité transfrontalière organisée ».

Les deux pays ont exprimé leur volonté de respecter « les principes de souveraineté nationale, de non-ingérence dans les affaires intérieures, d’interdiction de la menace ou de l’emploi de la force et de règlement pacifique des différends ».

Mercredi matin, le ministre camerounais de la Défense a indiqué à la radio nationale que les deux pays ont pris des engagements pour que les des armées travaillent main dans la main « pour dissiper les malentendus et les incompréhensions » que Malabo et Yaoundé ont enregistrés ces derniers mois à leur frontière terrestre commune.

« Je puis donc vous assurer que ces incidents, ces malentendus relèvent du passé qu’il va falloir tourner la page pour que le ciel de nos relations redevienne stable et clair comme il l’avait toujours été », a annoncé le ministre Joseph Beti Assomo.

Pour rappel, les deux pays étaient « en froid » depuis la décision de Malabo d’ériger un mur de séparation sur les frontières communes en 2019.

À l’époque, Yaoundé avait accusé la Guinée Equatoriale d’avoir empiété sur son territoire, ce qu’avait démenti Malabo.

La décision de la construction du mur prise par Malabo avait surpris les autorités camerounaises, alors que les États de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), prônent la libre circulation des personnes et des biens.

ATLANTICACTU/AA

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici