Pour faire face à cette nouvelle donne et maîtriser la flambée de la maladie, la Guinée a décidé d’élever son niveau d’alerte maximum, avec le renforcement des contrôles surtout au niveau des postes d’entrée dans le pays.
Désormais, a indiqué le docteur Keita, les frontières terrestres, maritimes, aériennes seront soumises à de stricts contrôles des flux massifs des voyageurs entrant en Guinée.
Selon le DG de l’ANSS cité par l’agence Xinhua, le gouvernement guinéen dispose d’une liste de 49 pays dans le monde dont les voyageurs doivent obligatoirement faire des tests PCR dès leur arrivée à Conakry, même s’ils présentent un certificat de test négatif à leur départ desdits pays.
La seconde mesure sanitaire est celle relative à la présentation d’un certificat de vaccination avec l’un des huit vaccins existant pour tous les voyageurs entrant en Guinée.
Avec l’apparition des variants Delta, Alpha et Eta en Guinée, le pays a notifié de nouveaux foyers pandémiques, notamment dans les préfectures de Mamou, Forécariah, Dubréka, et Boké, a indiqué le docteur Keita.
En collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’ANSS compte installer une trentaine de points de contrôle dans chaque préfecture frontalière à un pays voisin de la sous-région.
La Guinée a enregistré un cumulé de 25.126 cas confirmés depuis la notification du premier cas le 12 mars 2020, contre un total de 23.946 guéris et 205 décès hospitaliers, selon les dernières données statistiques de l’ANSS.