Célébrons-les pour noyer leur souffrance !
On les célèbres chaque année mais leur situation reste quasiment la même : Sous-employées, exploitées, sous-payées, mises en marge de la gestion du pays.
Dans les partis politiques, leur rôle est réduit à applaudissements et d’adulation des hommes, leaders politiques supposés
Dans les partis politiques, leurs rôles est réduit à des mobilisation pour accueillir des hommes
Dans les partis politiques, elles sont utilisées comme passe d’armes entre les hommes en quête de pouvoir et d’influence ;
Elles restent très infirmes dans les instances de nos partis politiques
Le secrétariat exécutif de l’APR ne compte pas plus de deux (02) femmes ;
Le comité de pilotage (COPIL), instance nationale de PASTEF ne compte pas plus de deux femmes ;
« L’instance nationale du PDS est pareille », me dit un ami de ce parti ;
L’instance nationale du Parti socialiste (PS) l’est aussi ;
Dans le monde de l’entreprise,
Pour une même direction, l’entreprise paie plus un homme qu’une femme ;
Pour le même poste d’ingénieur, la femme reçoit un salaire moins important que celui que recevrait un homme ;
À compétences égales, les femmes sont moins recrutées que les hommes ;
La promotion féminine souffre dans l’entreprise.
Dans les régimes politiques,
elles sont juste enrôlées dans l’Assemblée nationale où elles finissent applaudisseures d’hommes politiques (députés de la majorité)
À l’Assemblée, elles sont celles qui doivent huer les adversaires politiques lors de leurs interventions
À l’Assemblée, elles sont utilisées comme électrices pour voter massivement des lois et forfaitures dont elles ignorent la portée et la nuisance ;
Elles ne sont que (03) maires au Sénégal pour plus de 550 communes, corrigez-moi si je me trompe.
Elles ne sont ni générales ni colonelles de l’armée ;
Elles ne restent pas plus de deux ans à la tête de certaines institutions (primature, police, gendarmerie etc.) ;
Au conseil économique social et environnemental,sur 80 membres, seulement 14 sont des femmes en 2013, année de sa création ;
En 2012 Il y avait 65 femmes sur les 150 députés siégeant à l’Assemblée nationale ;
Selon une étude universitaire publiée en 2013, entre avril 2012 et juin 2013, sur les 421 personnes nommées par le président Macky SALL, seulement 46 étaient des femmes.
Par ce constat, on peut dire que les bonnes et séduisantes déclarations du candidat Sall étaient juste un moyen d’attirer un électorat féminin et de paraitre pour un candidat de l’innovation et du progressisme. Mais aujourd’hui, on se rend contre que nous sommes loin d’être dans la promotion des masses féminines, à fortiori la parité absolue.
En 2018, les femmes présentes dans le gouvernement pourtant pléthorique de Macky SALL est faible avec seulement huit (08) femmes pour 80 ministres.
Dans cette 13ème législature elles ne sont que soixante-dix (70) sur cent soixante-cinq (165) députés. Cette augmentation relative du nombre qui passe de 64 à 70 ne change pourtant pas le pourcentage de représentativité des femmes qui stagne à 42%. Elle n’est que le fruit de l’augmentation du nombre global de députés qui passent de 150 à 165 à cause des députés de la diaspora.
Dans le foyer,
Elles sont responsables de l’infécondité (incapacité d’enfanter) du couple ;
Elles sont responsables du défaut d’éducation des enfants ;
Elles doivent porter la misère et la.pauvreté du couple ;
Elles doivent supporter, c’est à elles d’être divorcées mais pas à elles de demander le divorce ;
Leur infidélité est une sorcellerie alors que l’infidélité des hommes est banalisée et pardonnée.
Ansou SAMBOU, panafricain convaincu et militant politique