Il s’agit de Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Baldé en prison depuis novembre 2020 à la suite des manifestations ayant émaillé la présidentielle d’octobre dernier. Ils sont accusés entre autres de « trouble par la dévastation et le pillage », « atteinte aux institutions de la république et participation à un mouvement insurrectionnel », ces opposants en attente de leur procès dont la date n’est pas encore fixée.
Selon le directeur de l’administration pénitentiaire, cette décision qui a été motivée par l’état de santé des prévenus internés depuis plus d’un mois au centre hospitalier universitaire Ignace Deen, est toutefois conditionnée : ils sont tenus de poursuivre les traitements prescrits par leurs médecins personnels, déférer à toute réquisition de l’administration pénitentiaire, ne pas sortir de Conakry sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.
« Toutes violations des obligations liées à ce régime entraîne de plein droit sa révocation », a-t-il averti.