Le Président guinéen Alpha Condé a tenu sa promesse de maintenir le scrutin couplé (Législatives, Référendum) ce dimanche. Un scrutin qui aura occasionné une dizaine de morts, plusieurs blessés et de nombreuses interpellations. La violence à Conakry a fait oublier pendant quelques heures la pandémie du Coronavirus qui s’est installée dans quasiment tous les pays.
Malgré l’alerte sur le Coronavirus lancée par l’Organisation Mondiale de la Santé et son corollaire de morts, le boycott actif de l’opposition, le gouvernement guinéen a maintenu les élection législatives couplées à un référendum constitutionnel. Toutefois les votes ont été perturbées par des incidents notamment des bureaux de vote attaqués, matériel électoral incendié et des heurts entre forces de l’ordre et opposants.
Si dans certains quartiers de Conakry, le début du vote prévu à 08 heures a effectivement commencé. Par contre , à l’intérieur du pays comme dans au niveau de Ratona l’un des plus grands quartiers de la capitale, des partisans de l’opposition ont attaqué des gendarmes devant des bureaux de vote.
Plusieurs affrontements ont opposé les membres de l’opposition aux forces de l’ordre.Une autre école a été attaquée dans la même zone et le matériel électoral saccagé, selon des témoins
Des affrontements sont également survenus dans d’autres banlieues de Conakry comme à Cosa, Hamdallaye, Dar Es Salam et Lambanyi. Des jeunes de l’opposition ont attaqué les policiers et les gendarmes sécurisant le vote. Ce double scrutin a été boycotté par l’opposition, qui accuse le président, Alpha Condé, de se frayer une voie vers un troisième mandat.
A en croire le FNDC, le collectif qui regroupe les partis de l’opposition et des organisations de la société civile, au moins 10 personnes ont été tuées ce dimanche.
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