@Atlanticactu.com – C’est le « général » Umaru Embalò dont Jeune Afrique brandit ses diplômes obtenus dans les plus grands instituts d’Europe qui va encore piquer une nouvelle crise de jalousie. Après avoir tenté de lever l’immunité parlementaire de l’opposant Domingo Simoes Pereira en vain et auparavant, de lancer un mandat d’arrêt international qui sera déchiré par Interpol au motif que les accusations étaient trop fantaisistes, Umaru Embalò lui avait interdit de sortie du territoire. Mais, cela n’a pas empêché le leader du PAIGC de présenter virtuellement sa thèse de doctorat dans les locaux du Centre culturel portugais de Bissau avec une note de 19/20.
Courtisé pour prendre part à un nouveau gouvernement, le leader du PAIGC ayant opposé un niet catégorique, était l’homme à abattre. L’interdiction de voyage qui pesait sur Domingo Simoes Pereira s’est transformée en une véritable chasse aux sorcières mais, cela lui a permis de défendre hier jeudi 23 juin 2022, sa thèse de doctorat virtuellement.
« Avant tout, je tiens à remercier ici tous ceux qui m’ont accompagné, à l’ambassade du Portugal, à l’Ambassadeur qui s’est rendu disponible et nous a ainsi permis de surmonter une situation à laquelle nous étions confrontée, c’est-à-dire que j’ai eu à présenter ma thèse au moment où je n’ai pas eu le droit de quitter le pays parce que certains fossoyeurs de la démocratie ne connaissent as la valeur dune thèse », a déclaré Domingos Simoes Pereira.
Le leader du PAIGC s’est entretenu avec des journalistes au Centre culturel portugais de Bissau à la fin de sa présentation de thèse, dans laquelle il a obtenu 19 points, « dédiés à la question de la démocratie libérale dans les contextes de l’Afrique subsaharienne et plus précisément Guinée Bissau ». Et, « Dans cette thèse, j’ai pris en compte toutes mes questions, qui je pense sont des questions qui intéressent tous les Guinéens. Nous voulons tous comprendre pourquoi ce cycle de crises entrave la croissance et à cause de cette non-croissance, nous n’arrivons pas à la voie de la démocratie », a déclaré Domingos Sim Todoses Pereira.
Le dirigeant du PAIGC a expliqué qu’il avait trouvé « diverses affirmations selon lesquelles l’Afrique n’est pas sujette à des régimes de type démocratique et libéral démocratique ».
« C’était très intéressant de visiter plusieurs politologues, anthropologues et philosophes qui ont clairement démontré que ce n’était pas la vérité et que c’était une question de choix, ceux qui font de mauvais choix ne peuvent pas avoir de bons résultats », souligne-t-il.
Le ministère public de Guinée-Bissau a imposé au député et chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et Cabo Verde (PAIGC) de ne pas quitter le pays, malgré le refus de l’Assemblée populaire nationale de lever son immunité parlementaire.
En 2021, suite à la demande, le comité d’éthique du parlement a décidé à l’unanimité de ne pas lever l’immunité du leader du PAIGC faute d’éléments suffisants.
Pour rappel, celui qui s’oppose à la sortie du territoire de Domingo Simoes Pereira, le « général » Umaro Sissoco Embaló est titulaire, selon son propre site Internet, d’une licence en relations internationales, obtenue à l’Institut supérieur des sciences sociales et politiques à politiques à l’Université technique de Lisbonne, puis d’une maîtrise en sciences politiques à l’Institut d’étude internationale de Madrid et d’un doctorat en relations internationales à l’Université complutense de Madrid. Mais, les Recteurs de ces universités en Espagne et au Portugal relativisent.
