vendredi, 22 novembre 2024 02:01

Guinée Bissau : Devant la volonté des députés de refuser la présence de la MASGB, le « général » dissout l’assemblée

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@Atlanticactu.com – Umaru Embalò est finalement passé à l’acte et ce, malgré l’opposition du Conseil d’État. Le « général » de Bissau qui a longtemps mûri le plan de dissoudre l’assemblée nationale en porte-à-faux avec la Constitution, a accéléré la cadence en apprenant la volonté des députés de convoquer le gouvernement pour rejeter l’accord autorisant le déploiement des de l’armée Mission d’Appui à la Stabilisation de la République de Guinée Bissau.
Craignant un revers de plus après celui des accords secrets signés dans le cadre du partage des ressources pétrolières , le « général » Umaru Embalò qui a profité de la présence des troupes nigériennes et nigérianes déjà déployées à Bissau, a décidé de dissoudre l’assemblée nationale populaire.
Le président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló vient de dissoudre le Parlement et appelle à des élections législatives anticipées pour le 18 décembre 2022. Nuno Nabiam reste premier ministre jusqu’à ce que le plaidoyer soit achevé, selon le décret présidentiel parcouru par Atlanticactu.com.
« Pourquoi Umaru Embalò qui se targue d’être majoritaire à l’assemblée nationale populaire, voit-il le désir de dissoudre un parlement acquis à sa cause ? Le retour en force du PAIGC, la rupture avec le Madem G-15, les scandales à répétition mais surtout la recrudescence du trafic de drogue, ont plombé la volonté dictatoriale du lutin de Bissau »
Pour rappeler que ces derniers jours, le chef de l’État guinéen a convoqué et écouté le Conseil d’État et les partis politiques.
La dissolution du parlement a eu lieu quelques jours après que les députés ont entamé les débats sur la révision de la Constitution de la République, rejetant la proposition de révision élaborée uniquement par Umaru Embalò.
Selon la constitution actuelle de la République de Guinée, en cas de dissolution du parlement, les élections législatives auront lieu dans un délai de 90 jours. En attendant qu’un nouveau scrutin se tienne, les Bissau guinéens craignent une recrudescence de scandales avec un Umaru Embalò de plus en plus autocrate.
Cheikh Saadbou DIARRA 

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