Hors de la bande de Gaza depuis le début du génocide israélien qui a déjà fait plus de 33.000 morts, le Chef du Hamas vient d’être endeuillé. Ismaïl Haniyeh avait annoncé quelques heures plus tôt la mort de trois de ses fils et de plusieurs petits-enfants dans une frappe israélienne sur le véhicule dans lequel se trouvaient les victimes.
Trois fils du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, et plusieurs de ses petits-enfants ont été tués mercredi dans un raid israélien visant leur véhicule, dans le camp al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.
Des témoins oculaires ont rapporté au correspondant d’Anadolu qu’une frappe aérienne israélienne a visé une voiture transportant des membres de la famille de Haniyeh dans le camp al-Shati, au moment où ils effectuaient une tournée de visites à leurs proches à l’occasion de l’Aïd al-Fitr.
Des témoins oculaires ont rapporté que le raid a complètement détruit la voiture, tuant et blessant toutes les personnes qui se trouvaient à bord.
Des sources médicales ont également déclaré à Anadolu que le bombardement israélien a causé la mort de trois des fils de Haniyeh.
Selon la même source, ils s’agit de Hazem, Amir et Mohamed, ainsi que certains de leurs fils.
Depuis le 7 octobre 2023, en réponse à l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1200 tués, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».
Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv d’empêcher la commission d’actes pouvant s’apparenter à un génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.