Cité dans la disparition du journaliste Birama Touré au Mali sous le magistère de son père de président Ibrahim Boubacar Keïta, l’ancien tout puissant président de la Commission Défense de l’assemblée nationale signalé à Abidjan, a mis le cap aux Émirats Arabes Unis pour éviter d’être le fruit d’un odieux échange de prisonniers entre Bamako et Abidjan qui réclame l’ancien député Sess Soukou Mohamed, proche de Guillaume Soro.
Les avocats de Karim Keïta ont-ils senti que la présence de leur client à Abidjan pouvait s’estomper à tout moment avec la ferme volonté de la justice ivoirienne d’obtenir du Mali l’extradition de Sess Soukou Mohamed, l’ancien député et proche de l’opposant Guillaume Soro pour des actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale commis sur le territoire national.? Tout porte à le croire quand on sait que depuis quelques jours, des sources très au fait de l’affaire Karim Keïta, ont informé que le fils de l’ex président IBK a déjà quitté la Côte d’Ivoire, pays voisin du Mali où aucune garantie ne s’offre à lui.
Pour éviter de faire l’objet d’un quelconque échange de services dans le cadre de la coopération juridique entre Abidjan et Bamako, Karim Keïta a préfèré migrer vers les Émirats Arabes Unis. Ce pays qui est actuellement délaissé par les nouvelles autorités du Mali au profit du Qatar dont la présence est plus discrète et productive en matière de coopération, ne se gênerait pas à mettre une épine dans le pied du président de la transition.
La même source confie que c’est la raison pour laquelle le fils de l’ex président a préféré change de résidence et a opté pour un refuge aux Émirats Arabes Unis en même que l’ensemble de sa famille et au détour d’un séjour médical de son père. Une option sans doute plus rassurante pour ses avocats qui semblent si peu convaincus de l’indépendance et de l’impartialité de la justice malienne qu’ils avaient clairement déconseillé à leur client de répondre à la convocation des juges.
Atlanticactu.com