« L’Etat prendra à sa charge la restauration de la cathédrale de Nantes », a annoncé lundi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire sur la chaîne BFMTV.
« C’est une obligation pour l’Etat parce que c’est sa propriété, c’est une obligation parce que c’est notre culture, donc nous répondrons présents », a-t-il précisé, ajoutant que « l’Etat a été présent dès le jour de l’incendie puisque le Premier ministre s’est rendu sur place avec le ministre de l’Intérieur et la ministre de la Culture et il répondra présent financièrement. »
« C’est une grande tristesse de voir un orgue, de la musique, réduit en cendres comme cela », a déclaré Bruno Le Maire, expliquant avoir vécu personnellement six mois à Nantes et avoir déjà eu l’occasion d’écouter le grand orgue aujourd’hui détruit par l’incendie.
Selon Vincent Métaireau, responsable de l’association des amis de l’orgue de Nantes et de Loire-Atlantique, l’orgue était composé de « 6 500 tuyaux, quatre claviers et pédaliers, il faut compter pour un instrument neuf comme celui-ci, entre 5 et 10 millions d’euros si on considère le buffet et la tuyauterie. »
La Fondation du Patrimoine a lancé une cagnotte qui a déjà collecté près de 30 000 euros. Concernant l’avancée de l’enquête, le bénévole du diocèse qui avait été placé en garde à vue samedi 18 juillet, a été relâché le lendemain en fin de journée sans aucune charge retenue à son encontre, selon le parquet de Nantes.
ATLANTICACTU/XINHUA