Le réseau social qui s’était engagé à lutter contre les réseaux pédophiles présents sur sa plateforme est indexé car il ne produit pas assez de résultats.
Facebook a lancé depuis un moment son combat contre l’exploitation infantile au sein de son réseau. Toutefois si il s’agit d’une bonne démarche, il faut dire que la firme de Mark Zuckerberg peine à avoir des résultats efficaces. Une inactivité révélé par Tech Transparency Project (TPP). On rappelle tout d’abord que Facebook travaille avec le Centre national pour les enfants disparus et exploités (NCMEC), une organisation américaine qui travaille contre les cas de violences sexuelles contre les enfants. On estime que Facebook a bloqué 60 millions de publications indécentes. Un chiffre important mais qui n’est pas assez comparé au nombre de contenus encore présent sur le réseau social. Les actions de Facebook représentent que 9% de toute l’activité de l’organisation. Un pourcentage jugé trop bas.
«L’exploitation infantile est une menace»
Aujourd’hui l’efficacité du réseau social est remis en question au vu du pourcentage affiché. La lutte anti-pédocriminalité menée par Facebook doit davantage s’intensifier. Il s’agissait pourtant d’une cause qui comptait énormément pour la firme de Mark Zuckerberg. Ce dernier voulait aussi mettre du sien dans cette cause qui lui tenait à coeur. En 2019, Mark Zuckerberg affirmait que «L’exploitation infantile est l’une des menaces les plus sérieuses sur lesquelles nous nous concentrons». Ce dernier était aussi fier de parler d’une certaine création «de systèmes sophistiqués» destinés à repérer les comportements pédocriminels. Un projet qui était pourtant prometteur. Il est possible qu’après ce rapport, Facebook mette en place de nouveaux plans pour avoir une meilleure statistique. Pour l’heure rien est officiel c’est donc une affaire à suivre.
Malgré un résultat faible, Facebook continue de lutter contre l’exploitation infantile. Il se pourrait que le réseau social mette en place d’autres dispositifs afin d’optimiser sa traque.