vendredi, 22 novembre 2024 04:05

Exploitation des ressources gazières sur le projet GTA, lma Mauritanie recevra 19 milliards de dollars

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Dans quelques mois, la production devrait démarrer sur le champ GTA, entre la Mauritanie et le Sénégal, dont le développement a coûté environs 4,8 milliards de dollars. Avec le Sénégal,  Nouakchott partage l’immense champ gazier du GTA qui place les deux pays  parmi les grands producteurs africains de gaz
Selon un rapport publié par le journal « African Business », la Mauritanie est sur le point de devenir un grand producteur mondial de gaz et l’un des plus importants producteurs de gaz en Afrique.
Dans sa première phase, qui durera jusqu’en 2025, le champ produire 2,5 millions de tonnes par an, et cela doublera dans la deuxième phase.
Le champ gazier couvre une superficie de 33 000 kilomètres carrés et contient 1 400 milliards de mètres cubes de réserves, selon le rapport, et selon BP, cela indique la possibilité d’une production de gaz sur une période minimale de 30 ans.
Le dernier rapport de Natural Resource Governance Institute (NRGI) sur « La gestion des revenus pétroliers et gaziers du Sénégal », à fin décembre 2021 et signé par William Davis, Andrew Bauer et Papa Daouda A. Diène, vient conforter une réelle désillusion sur l’apport des recettes publiques, entre 1,5 à 6% du PIB sur 25 ans !
Le rapport note que la Mauritanie s’attend à au moins 19 milliards de dollars de revenus supplémentaires au cours des 30 prochaines années, dans un pays dont le produit intérieur brut a atteint 7,6 milliards de dollars en 2019, soit déjà quatre fois ce qu’il était en 2000.
Le ministre mauritanien de l’Economie, Ousmane Mamadou Kane, avait confirmé plus tôt, que ces revenus ne changeront pas l’économie du jour au lendemain, ajoutant que «ce qui est attendu avant tout, c’est d’injecter beaucoup de ressources dans le trésor et la banque centrale, ce qui permettra l’État pour répondre à certains besoins, dans les secteurs de l’éducation de base, des infrastructures routières, de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie.
Sur 30 ans, « l’Etat du Sénégal va avoir comme revenus en moyenne 700 milliards de francs CFA par an», tiré de ses différents projets pétroliers, dont celui du gisement Grand-Tortue, à la frontière sénégalo-mauritanienne.

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