La réponse du gouvernement sénégalais n’a pas tardé à fuser après les graves de l’ONG Amnesty International sur l’état de droit et de la justice dans notre pays et au Mali. Le ministre de la Justice Ismaïla Madior FALL s’en est pris à la Directrice de Amnesty qui avait dressé un tableau sombre du Sénégal après y avoir séjourné.
Après la sortie de Agnès Callamard, Secrétaire générale d’Amnesty international, faisant état de « 13 manifestants tués en mars dernier par des forces de l’ordre » et d’une « fréquence d’interdictions de marches au Sénégal », la réplique est venue, dimanche, du ministre de la Justice. Dans une note vigoureuse, le département dirigé par Ismaïla Madior Fall a mis en garde l’actrice de la société civile.
« Le gouvernement condamne fermement l’accusation grave et non prouvée selon laquelle 13 des 14 morts, tués lors des manifestations de mars 2021, l’ont été par les forces de l’ordre et se réserve le droit d’user des voies appropriées pour le rétablissement de la vérité. Nous invitons l’Ong Amnesty international à faire preuve de rigueur dans sa méthodologie de travail et de s’abstenir de faire des jugements de valeur susceptibles de semer la confusion dans l’esprit du public et de l’opinion publique internationale », indique le ministère de la Justice.