Sept soldats djiboutiens ont été tués dans des affrontements entre l’armée et un groupe d’opposition armé, a déclaré samedi à Reuters un conseiller du président Guelleh.
La dernière attaque dans le nord du pays a été menée jeudi soir par le Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRAUD), a déclaré Alexis Mohamed, conseiller de Guelleh. Les assaillants ont attaqué jeudi soir un poste militaire dans une zone appelée Garabtissan, dans la région de Tadjourah, faisant des morts et un nombre indéterminé de blessés, a déclaré Mohamed.
Pour Alexis je Mohamed le Conseiller du président Ismail Guelleh, « L’acte barbare perpétré (…) par un groupe terroriste contre notre armée implantée dans le nord du pays ne restera pas impuni », a-t-il déclaré.
Un porte-parole de FRAUD, un groupe composé de membres de la communauté ethnique Afari, a nié être impliqué dans l’attaque et a plutôt accusé un groupe dissident.
Le porte-parole du FRAUD, Ibrahim Hamadou Hassan, a déclaré dans un communiqué que la violence était « injustifiable » et a accusé un groupe dissident armé dirigé par d’anciens militaires de l’avoir perpétrée.
Le FRAUD, formé en 1991, a signé un accord de paix avec le gouvernement en 1994, lorsqu’il s’est scindé en deux groupes, l’un contestant les termes de l’accord.
Djibouti, qui abrite l’un des principaux ports d’Afrique de l’Est ainsi que des bases militaires américaines et chinoises, a été confronté à des violences sporadiques, généralement déclenchées par des manifestations contre le gouvernement du président Ismail Omar Guelleh, dont le parti tient fermement le pouvoir.