C’est un Me Baboucar Cissé très en colère qui a tenu à faire le procès de la presse sénégalaise. Comme un Procureur, l’avocat a dressé un sévère réquisitoire, brûlant au passage les journalistes Sénégalais. L’homme est connu comme étant un habitué de tels faits mais, de là à assimiler la presse à Daesh, Me Cissé devait avoir un compte particulier à régler avec cette presse qui l’a pourtant mis au devant de la scène alors qu’il était un parfait inconnu. C’est ainsi la rançon de la gloire.
L’avocat à la Cour Me Baboucar Cissé n’a pas raté les journalistes hier, devant la barre de la Chambre correctionnelle du tribunal de Dakar. Alors qu’il plaidait pour deux dossiers de diffamation, dont l’un opposait le ministre Oumar Gueye à Jeune Afrique et l’autre, Pape Thialiss Faye de Lewto au journaliste Doudou Coulibaly, l’avocat a affirmé sans ambages que « les journalistes Sénégalais sont des mercenaires pires que Daesh ».
« Les journalistes Sénégalais sont des mercenaires pires que les terroristes de Daesh »
« Il faut mettre de l’ordre dans les sites d’information. Pour massacrer quelqu’un il suffit de donner de l’argent à un journaliste véreux. Les journalistes sont des maîtres chanteurs », conseille la robe noire.