@Atlanticactu.com – A quelques jours de l’anniversaire des émeutes post arrestation du député Ousmane Sonko qui avaient fait 14 morts sans enquête à ce jour et plusieurs centaines de blessés, Adji Sarr, l’accusatrice du leader de Pastef, l’une des personnes les mieux gardées du Sénégal, est sortie de sa retraite. Et cerise sur le gâteau, ce sont deux organes internationaux Le Monde et Jeune Afrique qui offriront leur Une -très coûteuse du reste- à celle qui a décidé de quitter son cher Sénégal où elle n’a plus foi à la Justice.
Qu’est-ce qui aura fait bouger ces deux journaux plutôt habitués au traitement d’informations plus intéressantes pour se focaliser non pas sur les morts et blessés suite à des accusations de viols multiples et menaces de mort ? Est-ce des publireportages maquillés ? Tout indique qu’il existe une main invisible qui a décidé d’anticiper sur la volonté des sénégalais de rendre hommage aux victimes de mars 2021. L’État ou plutôt le président Macky Sall qui avait promis des indemnisations et des prises en charge après l’intervention du Khalife Général des Mourides alors que le pouvoir était dans la rue, joue à l’indifférent.
Au point de nombreux sénégalais s’interrogent légitimement sur ce que prépare le régime de Macky SALL avec cette offensive médiatique de l’accusatrice d’Ousmane SONKO. Après le journal Le Monde qui a ouvert ses colonnes à l’ex masseuse désireuse de quitter ce pays où la Justice ne respecte pas les droits des femmes , c’est au tour de « Jeune Afrique » d’aller la dénicher. Et quand il parle d’Adji SARR, beaucoup de Sénégalais se perdent.
« Dans la pénombre du salon aux rideaux tirés, la jeune femme entre sans un mot. Avant de prendre la parole, il lui faut terminer d’égrener son chapelet. Voile noir sur tunique noire, Adji SARR apparaît de la même manière qu’elle s’était révélée aux yeux des Sénégalais en mars 2021, il y a un an de ça. Pieuse, discrète, presque effacée. Mais déterminée », écrit le magazine qui semble parler d’une autre que la Adji SARR que la plupart des Sénégalais ont découverte et classée parmi les filles de mœurs légères.
Et « Jeune Afrique » de préciser que la masseuse qui indique ne regretter est placée sous protection policière avec trois agents de la BIP (Brigade d’intervention polyvalente) 24 heures sur 24.
Le Monde et Jeune Afrique devront éclairer la lanterne des sénégalais sur ce subit intérêt au point d’oublier la guerre en Ukraine ou l’actuelle situation au Mali où les soldats français ne sont plus désirables.