vendredi, 22 novembre 2024 17:08

Des traces du logiciel espion Pegasus détectées sur les téléphones portables de ministres français

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Selon une information du site d’informations français « Mediapart », les téléphones portables de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, et Sebastien Lecornu, ministre des Outre-mer, auraient été la cible d’un logiciel espion appelé « Pegasus » entre 2019 et 2020.
Les traces du logiciel espion « Pegasus » avaient été détectées lors des examens effectués sur les téléphones portables des ministres susmentionnés et d’un responsable de l’Elysée.
La ministre Gourault a changé de téléphone portable et de numéro à la suite de cet incident.
Dans une déclaration à Mediapart, l’Elysée a indiqué ne pas vouloir faire de commentaires sur les « enquêtes en cours ».
En mars 2019, il a été rapporté que les services de renseignement marocains avaient tenté de suivre, avec le logiciel Pegasus, l’un des smartphones que le président français Emmanuel Macron utilise depuis 2017 pour communiquer principalement avec des journalistes.
Outre Macron, les téléphones de plus de 100 personnes en France , dont l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et de hauts responsables gouvernementaux et des journalistes, auraient été objets d’espionnage.
– Logiciel espion Pegasus
Le journal britannique The Guardian rapporte qu’une étude menée par 17 organisations de médias a montré que les logiciels espions appartenant au groupe NSO sont utilisés à des fins généralisées et malveillantes à l’échelle mondiale.
Au moins 10 gouvernements, dont l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Kazakhstan, le Maroc, le Mexique, l’Azerbaïdjan, le Rwanda, la Hongrie, l’Inde et les Émirats arabes unis, auraient été des clients du Groupe NSO.
Les logiciels espions étaient vendus à des gouvernements pour cibler des militants, des journalistes, des avocats et des politiciens.
Avec ce logiciel espion, qui peut transformer un téléphone en un appareil de « surveillance », l’accès à de nombreuses applications telles que le microphone, l’appareil photo, les messages, les enregistrements vocaux et les contacts peut être fourni à l’insu de l’utilisateur et sans son consentement.
Le Rwanda, le Maroc, l’Inde et la Hongrie ont nié les allégations selon lesquelles ils auraient utilisé Pegasus pour suivre les téléphones des personnes nommées sur la liste comprenant plus de 50 000 numéros de téléphone. Les gouvernements de l’Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Kazakhstan, de l’Arabie saoudite, du Mexique et des Émirats arabes unis n’ont pas encore répondu à ces allégations.
Le Groupe NSO a également nié toutes les accusations portées contre lui.

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