La Première Ministre du Togo Victoire Tomegah-Dogbé a échangé mardi sur les « mesures fortes » à prendre avec les acteurs impliquées dans la gestion de la riposte de la pandémie au Togo afin de freiner l’évolution de la COVID-19, a indiqué mercredi le cabinet de la Première ministre dans un communiqué.
Selon le communiqué, « Le Togo connaît ces dernières semaines une nouvelle vague de contaminations au coronavirus marquée par la circulation du variant Delta ».
A la date du 7 septembre, le bilan fait état d’un total de 22.832 cas confirmés, de 4.810 cas actifs, de 17.822 guérisons et de 200 décès depuis l’enregistrement du premier cas positif le 6 mars 2020 au Togo.
Face à cette situation alarmante, une réunion inclusive a rassemblé, autour de Mme Dogbé, des membres du Gouvernement, du Conseil scientifique, des préfets, maires, leaders religieux, chefs traditionnels et forces de l’ordre et de sécurité, ajoute le communiqué.
« Il y a une multiplication par quatre du nombre de cas actifs. Le nombre de décès ne fait qu’augmenter. Nous avons enregistré pratiquement plus du tiers des décès entre juillet et août », s’est inquiété Didier Koumavi Ekouévi, président du Conseil scientifique national sur la COVID-19.
« Donc la situation actuelle sur le plan épidémiologique est grave, elle est préoccupante, elle est d’une extrême gravité parce que nous avons actuellement la saturation de toutes les structures de santé », a-t-il dit.
Selon M. Ekouévi, toutes les mesures ont été proposées, « des mesures les plus fortes aux mesures générales pour pouvoir contrôler très vite cette situation qui devient un peu alarmante ».
Déjà, le gouvernement a retenu le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO), le plus grand centre du pays, pour traiter les cas de COVID-19, face à la saturation de la capacité du Centre Hospitalier régional (CHR) Lomé-Commune.
Fruit de la coopération sino-togolaise, le CHR-Lomé-Commune a été réquisitionné le 21 mars 2020 pour traiter les cas du nouveau coronavirus.
Avec Xinhua