C’est annoncé ! Le 11 mai prochain, Emmanuel Macron s’est engagé pour que la majorité des Français puisse sortir du confinement. Pour autant, certains des proches du président et notamment, dans son gouvernement, sont plus sceptiques que jamais. Dans le magazine L’Obs, ils font part de leurs doutes et craignent le pire.
Emmanuel Macron : rivé sur le 11 mai prochain !
Alors que de plus en plus de Français perdent confiance dans leur gouvernement pour la gestion de cette crise sanitaire, Emmanuel Macron s’est engagé pour un plan stratégique de déconfinement à partir du 11 mai prochain. C’est ainsi que pour cette date, les Français devraient pouvoir ressortir et aller travailler sans attestation dérogatoire. Par ailleurs, des masques et des tests massifs de la population devraient être mis en place.
Pour autant, nombreux sont les ministres qui se montrent sceptiques pour ne pas dire, complètement effrayés à l’idée d’une seconde vague. D’ailleurs, l’un d’entre eux s’est confié au magazine L’Obs et ne cache absolument pas son inquiétude. « On est peut-être en train de découvrir qu’on peut attraper plusieurs fois le coronavirus, alors que toute notre stratégie reposait sur l’immunisation. C’est un abîme, notre affaire. »
Le pire, à venir ?
Alors que nous sommes encore en plein cœur de la crise sanitaire, les proches d’Emmanuel Macron craignent le pire pour le 11 mai et notamment, pour ce qui concerne la crise économique. « Le confinement, c’est le moment doux de notre histoire. Pour l’instant, on a un ennemi commun qui nous rassemble, on vit dans notre bulle, mais quand elle va éclater, ça va être terrible. Les fractures de la société vont être exacerbées, l’économie dévastée, la France et le monde dans une situation épouvantable. »
Du côté de Daniel Cohn-Bendit, il y va carrément en affirmant que « Les choix à faire sont inhumains. » Pour autant, le président a décidé de mettre tout l’effort général au service du déconfinement afin d’être prêt pour le 11 mai prochain. « Le président a voulu mettre une tension forte dans la machine. Résultat : le gouvernement va tenir les délais. » Par ailleurs, le chef de l’État tente de se sortir du brouhaha ambiant des critiques et d’aller de l’avant ! « Il y a eu trop de bazar depuis qu’il a annoncé la date du 11 mai pour que Macron tolère un retard dans le calendrier. Cette fois, il fallait que sa commande soit respectée. »
La Rédaction