CAN 2022 au Cameroun : HRW alerte sur les défis sécuritaires

@Atlanticactu.com —  « Les autorités camerounaises ont la responsabilité de protéger tous les fans, les officiels et toutes les délégations étrangères qui seront au Cameroun lors de la Coupe africaine des nations (CAN) », a souligné dans un rapport, mardi, l’ONG Human Rights Watch (HRW).

D’après l’ONG de défense des droits humains, les organisateurs « doivent s’abstenir d’organiser des matchs dans des régions où ils ne peuvent pas garantir la sécurité des joueurs et des supporters », notant que « la crise anglophone a démontré que les autorités camerounaises sont incapables d’assurer la sécurité des personnes en zone anglophone ».

Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun où l’une des poules de la CAN est logée, les groupes armés séparatistes ont déjà lancé plusieurs menaces pour empêcher les rencontres.

« L’un des groupes armés, invoquant son opposition à la tenue de la CAN dans la région, a revendiqué l’explosion d’une bombe le 12 décembre qui a fait plusieurs blessés dans un quartier très fréquenté de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest. Il s’agit de la quatrième explosion dans la ville depuis novembre », a rappelé HRW, ajoutant que  « plusieurs militants séparatistes ont publiquement menacé de perturber la CAN si les autorités ne retiraient pas les troupes gouvernementales de ces régions » anglophones.

En visite au Cameroun le 20 décembre, le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe  a confirmé que la CAN-2022 aurait bien lieu aux dates prévues : du 9 janvier au 6 février. Une annonce qui répond, notamment, aux défis sécuritaires et sanitaires avec des clubs européens qui appelaient à une annulation en raison de la Covid-19.

La Rédaction