Selon le président national du MRC, ce projet « funeste » n’est pas nouveau. Candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Maurice Kamto qui avait passé 8 mois en prison avant d’être libéré en octobre 2019, avait déjà affirmé en novembre qu’il était menacé de mort.
Depuis quelques jours des rumeurs en circulation font état d’un complot qui serait en cours de préparation contre des des partis politiques au Cameroun. Dans une déclaration rendue publique le 07 juin 2023, l’opposant Maurice Kamto fait savoir que les personnes visées sont les cadres du MRC. Y compris lui-même.
« Dans les informations/rumeurs en circulation, le MRC a appris qu’une opération d’élimination physique de son Président national et de certains de ses cadres, Otages Politiques (au regard de l’Avis N°63/2022 du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) du 04 novembre 2022) serait déjà planifiée dans certains services de renseignement et autres services spéciaux de l’Etat. », affirme-t-il.
Selon le président national du MRC, ce projet « funeste » n’est pas nouveau. Il se souvient qu’un an après la création du MRC, en 2012, « les extrémistes du régime avaient déjà planifié une opération d’élimination physique du Président national de notre parti et d’un de ses principaux collaborateurs. Informé de ce projet funeste par des éléments républicains des Services en question, nous avions adressé à l’époque une correspondance de protestation au Président de la République avec des preuves, y compris les noms et grades des membres du commando chargé de la sale besogne, leur mode opératoire, le tout contre décharge ; de même une copie avait été adressée au chef dudit commando ainsi qu’à certaines représentations diplomatiques, dont celles des Etats Unis, de la France. Mais, plus de dix ans après, cette correspondance est restée curieusement sans réponse. Et malgré notre demande écrite, aucune procédure judiciaire n’a jamais été ouverte dans cette affaire ».