Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires Étrangères français, a rencontré mardi à Ouagadougou le président de transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré pour décrisper les relations avec ce pays en proie aux violences djihadistes, affirmant que « la France n’impose rien ».
La secrétaire d’Etat auprès de la ministre française des Affaires étrangères, chargée notamment du développement, a rencontré pendant près de deux heures le capitaine Traoré, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat fin septembre.
« La France n’impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble », a-t-elle déclaré à l’issue de cet entretien. « Je ne suis venue ici influencer aucun choix ni aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina » et « nous sommes convenus avec le président Traoré d’avancer ensemble dans cet état d’esprit ».
« En cohérence avec ce message, la France reste engagée sur tous les plans (humanitaire, sécuritaire, développement), au degré et dans les formes que souhaiteront les autorités burkinabè », a affirmé Mme Zacharopoulou.
Selon elle, « la France est en mesure de faire moins ou de faire plus, elle est aussi et surtout capable de faire différemment, dans l’écoute, le respect, l’humilité, car (…) c’est une attente qui est exprimée, avec force ici ».