Le coup d’état militaire qui a porté hier au pouvoir le Capitaine Ibrahima Traoré, est en train de prendre des proportions inquiétantes. Considérée comme la cause principale des soucis du Burkina Faso, la France est viser par les manifestants qui ont vandalisé le siège de l’Ambassade à Ouagadougou et plusieurs institutions françaises ce vendredi 1er octobre 2022 en soutien au nouvel homme fort Capitaine Ibrahim Traoré. Les relations sont tendues entre Paris et les militaires qui ont pris le pouvoir, la veille, dans le pays.
Suite à ces actes de vandalisme et des scènes de saccage qui sont survenues dans la soirée du 1er octobre devant l’ambassade de France au Burkina Faso, la porte-parole du Quai d’Orsay Anne-Claire Legendre a condamné «les violences» contre l’ambassade de France à Ouagadougou «avec la plus grande fermeté», selon des propos confiés à l’AFP dans la soirée du 1er octobre. «Une cellule de crise est ouverte à Ouagadougou et nos équipes sont mobilisées […] pour la sécurité de nos compatriotes, qui est notre priorité», a-t-elle ajouté.
La chaîne américaine ABC News et l’agence AP ont rapporté que «des manifestants en colère ont attaqué samedi l’ambassade de France dans la capitale du Burkina Faso».
En début de soirée, un correspondant de l’agence Reuters, notamment, a fait était d’un «feu» à l’ambassade de France, dans un contexte de manifestation anti-française.
Selon un journaliste écrivant pour le média suisse Heidi.news, des manifestants ont «tent[é] de briser les vitres blindées et de forcer les portes» de l’ambassade. La même source évoque également un «caillassage» de l’Institut français dans la ville de Bobo Dioulass et une «attaque» du consulat de France à Ouagadougou.
L’agence Reuters a confirmé que des manifestants contre la France avaient jeté des pierres contre l’Institut français de Bobo Dioulasso.
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