Au Burkina Faso, sept personnes dont deux soldats ont trouvé la mort, lundi, dans une attaque contre un détachement militaire dans le nord du pays, ont annoncé des sources sécuritaires.
« Une unité du détachement militaire de Banh (province du Loroum) a subi une attaque ce lundi lors d’une patrouille dans cette zone. Deux militaires ont été tués ainsi que cinq civils», a indiqué une source sécuritaire citée par l’AFP.
Selon la même source, les civils décédés sont des volontaires recrutés par l’Etat pour combattre aux côtés des forces de défense et de sécurité.
L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel, affiliée à Al-Qaïda, basée au Mali. Le GSIM affirme avoir tué « neuf soldats » lors d’une « embuscade », et pris des armes et des véhicules. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à de fréquentes attaques djihadistes, souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires, qui ont fait plus de 850 morts et 840.000 déplacés depuis 2015.
Sous-équipées et mal entraînées, les forces de l’ordre burkinabè n’arrivent pas à enrayer la spirale de violences djihadistes malgré l’aide de forces étrangères.
La Rédaction (atlanticactu.com)