Le siège du SELS de Bignona est depuis ce matin le lieu de convergence de tous les regards. La raison est très simple : les animateurs polyvalents de la deuxième cohorte en attente de formation depuis décembre dernier, ont entamé une grève de la faim après plusieurs tentatives de prendre langue avec l’agence nationale de la Case des Tous Petits.
Après le dilatoire de la désormais ex directrice de l’agence Thérèse Faye, les animateurs polyvalents ne comptent plus être les moutons de panurge. Car, ces derniers au nombre de 600 recensés depuis l’année dernière avec à la clé une grille de répartition de leur formation, se sont vus proposer par la nouvelle direction, un nouveau recensement. Ce qui pour le Secrétaire général du SELS de Bignona Yankhoba Badji « relève de la mauvaise foi destinée à privilégier une clientèle politique dans le recrutement annoncé de 5000 nouveaux enseignants ».
Dans l’indifférence totale, ces 39 pères et mères de famille ont décidé de faire entendre leur voix car au niveau du département de Bignona comme de la région de Ziguinchor, les autorités ne sont pas enclines à traiter cette AFFAIRE.
Les autorités locales comme administratives promptes à se donner en spectacle quand il s’agit de distribution de vivres souvent détournés, sont bizarrement invisibles
Ce que confirme leur porte-parole Mamadou Saliou Diallo, « Nous avons trop souffert de la mauvaise foi de notre tutelle qui régulièrement, cherche plus à nous sacrifier. Il y a un protocole qui nous lie à l’agence et les premiers animateurs ont entamé leur formation ».
Et de poursuivre, « La deuxième cohorte qui compte 300 agents devait débuter sa formation depuis décembre dernier mais surprise, Mme Maïmouna Cissokho KHOUMA la nouvelle directrice veut nous renvoyer à la case départ. Ce que nous n’acceptons pas », fulmine le porte-parole des grévistes.
A rappeler que le Coordonnateur régional de la Case des Tout.-Petits, s’est déplacé pour convaincre les animateurs de mettre fin à leur grève en attendant que des solutions soient trouvées.
MAME PENDA SANÉ