Auteur de harcèlement, un général couvert par la hiérarchie de la gendarmerie

Les faits qui remontent à plusieurs années, sont d’une extrême gravité au point que la justice a été saisie. La victime et sa mère ne comptent pas laisser impunis les actes ignobles posés par cet officier supérieur de la gendarmerie.

Depuis 2017, la direction générale de la gendarmerie et le ministère de l’intérieur sont alertés sur les pratiques brutales du colonel Touron. Pourtant, il a été promu général, à la tête du Pôle judiciaire de l’institution. Ce n’est qu’après son départ à la retraite, en octobre 2022, que la hiérarchie a signalé à la justice les faits commis sur au moins neuf personnes.

Une enquête préliminaire a été ouverte le 27 décembre par le parquet de Paris pour harcèlement moral à l’encontre de Patrick Touron, l’ancien commandant du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN), après un signalement du patron de la gendarmerie.

« Monsieur« Monsieur le Ministre, c’est une mère, une mère scandalisée par le sort fait à sa fille qui vous écrit, une mère prête à tout pour rétablir sa fille dans son honneur et sa dignité. Elle a subi une constante persécution de la part du colonel Touron, directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. […] Elle a été victime d’un burn-out. Un seul constat : M. Touron passe général et ma fille doit aller voir ailleurs. Peut-on tout faire en toute impunité ? Peut-on détruire moralement et physiquement mon enfant ? J’ai honte de voir cela. »

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