Les agents de l’administration publique continuent de voir pleuvoir des billets dans leurs comptes bancaires. Le président Macky Sall qui avait déclaré Urbi et Orbi qu’il n’accédera à aucune augmentation de salaire, est dans un Wakh Wakhete sans commune mesure. Pour être parmi,les oubliés dans la distribution des bonbons présidentiels, les gardes pénitentiaires avaient déclenché un mouvement d’humeur en opérant des restrictions sur les visites et en refusant de prendre en compte les personnes déférées depuis les tribunaux. Une position qui a rapidement payé car les Matons ont reçu ce vendredi une augmentation dans leur salaire à l’insu des policiers, militaires, gendarmes et autres corps de l’administration.
Dans un communiqué signé par le FRAPP qui annonce avoir été informé dans la matinée que les agents pénitentiaires ont reçu depuis ce matin à 10h les messages de leur banque les informant de virement de 80.000 FCFA du mois de mai dans leur compte, les matons ont poussé un Ouf de soulagement.
Le FRAPP félicite les agents pénitentiaires qui ont osé réclamer et les membres du FRAPP qui ont relayé la lutte de ces travailleurs interdits de syndicat pour la lutte sur le terrain et sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’injustice dont les agents pénitentiaires été victimes.
Bravo et félicitations pour cette bataille gagnée. Mais la lutte continue pour que le directeur de l’administration pénitentiaire soit un agent pénitentiaire et non un gendarme ou quelqu’un venu d’un autre corps. La lutte continue également et surtout pour un statut qui améliore davantage encore la situation des agents pénitentiaires.
Le FRAPP salue l’État du Sénégal qui a corrigé une injustice contre les agents pénitentiaires. Le FRAPP invite ce même Etat du Sénégal à augmenter les salaires des auxiliaires de police, des agents des Eaux et forêts et parcs nationaux, des agents de service d’hygiène…
Le FRAPP profite de cette occasion pour rappeler aux agents pénitentiaires de ne pas maltraiter les prisonniers. Les prisonniers ont des droits qui doivent être respectés.
Enfin, le FRAPP invite l’État à accepter qu’il est temps pour les travailleurs des prisons, de la police…d’avoir leur syndicat.
Cela montre encore une fois que seule la lutte libère.