vendredi, 22 novembre 2024 14:10

Assemblée nationale : Accusé d’être un faux député, Coumba Ndoffene Ndiaye explique les raisons de sa présence

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Lundi dernier, l’histoire du «faux député» a ébahi plus d’un. Coumba Ndoffène Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est sorti de son mutisme, après le tollé suscité par sa mésaventure. Le leader du Parti pour le Rassemblement, la Justice, la démocratie et le développement (Prjdd), membre de la conférence des leaders de Yewwi, s’est exprimé au micro de Rfm pour clarifier certaines choses.
Son arrivée et la vérification
« Quand je suis arrivé, j’ai demandé à Mme la secrétaire générale. Je me suis présenté et elle a sorti la liste. Elle m’a dit qu’il y a déjà une Coumba Ndiaye qui est là, mais elle est précédée d’une dame. Maintenant en se basant sur le principe de parité, le suivant doit être un homme. Elle a dit certainement il y a eu confusion. C’est vous Coumba Ndoffène. Alors elle a arrêté le nom Coumba Ndoffène. Elle me dit entrez dans la salle. »
Son exfiltration de l’hémicycle
« Durant les débats, j’ai levé le doigt j’ai demandé la parole pour essayer, une seconde fois, de clarifier la situation, parler de mon identité, Coumba Ndoffène Ndiaye. Quand on a vérifié, on m’a fait savoir que ce n’était pas moi Coumba Ndiaye. Je ne suis pas entré comme ça dans l’hémicycle. Je suis passé par la secrétaire générale. Quand elle a été interrogée, elle a dit que c’est une confusion. Donc l’Assemblée a reconnu que je me suis présenté pour vérifier. Je ne me suis pas introduit comme-ça. »
« Moi je suis un aîné du président
Macky Sall. Il m’a côtoyé très tôt
quand il était élève… »
«Je ne suis pas quelqu’un qui court derrière un poste de député. Peut-être que c’est me méconnaître. Moi je suis un aîné du président Macky Sall. Il m’a côtoyé très tôt quand il était élève. Donc aujourd’hui si j’étais animé par ces fonctions politiques là, j’aurais pu l’exercer avec Macky Sall depuis 2012.»
Son dossier et les investitures
«J’avais déposé mon dossier au moment des investitures. Aussitôt après, j’ai eu échos que j’étais sur la liste de suppléants. Et cette liste-là est devenue la liste titulaire. Et finalement après les élections, des personnes m’ont appelé pour me dire que je suis sur les listes. Et même, on m’a dit qu’ils ont voulu enlever mon nom mais le conseil constitutionnel a refusé. C’est ce qui a motivé ma curiosité pour aller vérifier.»
Youssouf SANÉ 

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