Les têtes commencent à tomber après les violentes manifestations post verdict du procès opposant Ousmane SONKO à Adji SARR et qui ont fait près d’une vingtaine de morts, des centaines de blessés et arrestations. Ce n’est pas le patron de la police encore moins celui de la gendarmerie qui est limogé, mais c’est le Directeur des Renseignements Généraux de Dakar qui a subi la foudre du sabre présidentiel.
Le patron des Renseignements dans la capitale limogé à peine nommé, son crime on lui reprocherait une proximité familiale avec le chef du protocole de l’ennemi numéro un du régime en place, c’est-à-dire Ousmane Sonko, rapporte le journal « Le Témoin ».
Le commissaire divisionnaire Ibrahima Dieng n’aura guère eu le temps de goûter aux délices de cette promotion bien méritée. En effet, le pompon ou le Graal de tous les chefs flics du renseignement, c’est de coiffer le service régional deDakar antichambre avant d’accéders’ils travaillent bien à la Direction générale de la Sécurité du territoire (DST), dirigée par le commissaire Mendy, dont ils dépendent.
Le commissaire Ibrahima Dieng, donc, nommé il y a quelques jours à la tête de l’ex-BNSE (Brigade nationale de sûreté de l’Etat), n’a pas eu le temps de déballer ses bagages. En effet, il vient d’être relevé de ses fonctions à peine arrivé à Dakar en provenance de Kaolack il avait servi auparavant à Thiès pour être affecté à Tambacounda comme commissaire urbain c’est-à-dire dans la police en tenue ! Le « crime » du pauvre commissaire Ibrahima Dieng : eh bien, on lui reprocherait une proximité familiale avec le chef du protocole de l’ennemi numéro un du régime en place, c’est-à-dire Ousmane Sonko ! Voilà donc un professionnel du renseignement aux excellents états de service et à la loyauté jusqu’ici sans faille qui est sanctionné négativement, selon ses collègues, pour un délit supposé de parenté.