La journée de dimanche 15 septembre dernier a été marquée par de fortes tensions dans la région, des centaines de personnes s’étant rassemblées à la frontière à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux en faveur d’une tentative de migration de masse.
Après l’intervention musclée de la police marocaine pour annihiler l’opération, les migrants africains s’organisent à nouveau pour une autre tentative d’évasion vers Ceuta.L’enclave espagnole fait frontière avec le Maroc et le territoire est en première ligne d’une bataille, celle de l’immigration clandestine, mieux, un tremplin vers l’Europe continentale.
Plus question pour les candidats au voyage de se cacher. En plein jour, les appels se multiplient via les réseaux sociaux afin de prendre d’assaut la célèbre barrière de Ceuta, dès le 30 septembre, pour débarquer en Europe au forceps.
Ils sont de plus en plus nombreux et en majorité des mineurs marocains à vouloir tenter le coup.
Et pour eux, il s’agit d’échapper à la pauvreté et au chômage qui les accablent, mais aussi à la corruption qui paralyse le royaume chérifien selon une enquête de l’agence espagnole EFE.
Une barrière construite en 2001 par l’Espagne, sur fond de l’Union européenne sépare le Maroc de la ville de Ceuta, sur la côte africaine. Son but est d’arrêter l’immigration illégale et la contrebande.