A l’occasion du premier anniversaire de la création de l’Alliance par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, une occasion pour le président malien Assimi GOÏTA par ailleurs président en exercice de l’Alliance des États du Sahel (AES), d’annoncer dimanche soir l’émission prochaine d’un nouveau passeport biométrique commun au Mali, au Burkina Faso et au Niger, membres de la nouvelle alliance.
Goïta, qui s’exprimait lors d’une adresse à la nation sahélienne à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), précise que « le but est d’harmoniser les documents de voyage dans notre espace commun et de faciliter la mobilité de nos citoyens à travers le monde ».
« Dans les jours qui suivent, il sera mis en circulation un nouveau passeport biométrique de l’AES dans le but d’harmoniser les documents de voyage dans notre espace commun et de faciliter la mobilité de nos citoyens à travers le monde », a déclaré le colonel Goïta dans son allocution télévisée.
Goïta rappelle les actions déjà entreprises par le collège des chefs d’État de la Confédération, affirmant que le chemin parcouru est encourageant.
Et de souligner : « Les succès enregistrés dans le domaine de la défense et de la sécurité sont indéniables et ont permis d’élargir notre coopération ».
« Nous travaillons désormais à renforcer notre intégration économique et sociale en favorisant la libre circulation des biens, des services et des personnes », a-t-il soutenu.
La même source indique que les chefs d’État de l’AES ont pris l’initiative de mutualiser leurs efforts dans des domaines stratégiques tels que l’investissement, la fiscalité et l’exploitation des ressources naturelles.
« La création d’une banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation est en cours », a-t-il ajouté, rappelant que « des projets culturels, sportifs et éducatifs sont également en cours pour renforcer l’unité de nos peuples ».
À cela s’ajoute la création d’une chaîne d’information commune prévue afin de promouvoir une diffusion harmonieuse des informations dans les trois États.
Pour rappel, les trois États dirigés par des militaires, avaient signé le 16 septembre 2023, la Charte du Liptako-Gourma mettant en place l’Alliance des États du Sahel.
La création d’une alliance de défense collective intervenait sur fond de tensions croissantes avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de la dégradation des relations diplomatiques entre ces trois États du Sahel et la France, ancienne puissance coloniale.