La police algérienne a annoncé, lundi, avoir arrêté 27 membres d’un mouvement séparatiste classé « terroriste », au cours des deux derniers jours, pour « tentative de semer la discorde et la terreur parmi les citoyens ».
La Direction générale de la sûreté nationale (police) a ajouté, dans un communiqué, que les arrestations ont été effectuées dans les villes de Beni Ouartilane et Kherrata (est).
La police indique qu’ils appartiennent au « Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie » (MAK), qui réclame l’indépendance des régions orientales de l’Algérie, où se concentre la population berbère du pays.
Elle a accusé les personnes interpellées de « vouloir semer la discorde et la terreur parmi les citoyens, et de tenter de réactiver les cellules dormantes de cette organisation terroriste, sur ordre de parties étrangères. »
Les autorités algériennes ont annoncé, il y a quelques semaines, la désignation du MAK, dont les dirigeants résident en France, comme « organisation terroriste ».
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme a indiqué, début septembre, que la ville de Kherrata a été le théâtre d’affrontements entre la police et des manifestants réclamant la libération de leurs proches arrêtés une semaine auparavant.