@Atlanticactu.com – Au plus fort des accusations de viols portées contre Ousmane Sonko par Adji Sarr, une masseuse, les kinésithérapeutes du Sénégal avaient dressé un sévère réquisitoire contre la propriétaire de Sweet Beauté avant de porter plainte pour exercice illégal d’une profession. Mais, Cheikf Seck leur président, vient de déclarer que les kinésithérapeutes et rééducateurs du Sénégal ont renoncé à se constituer partie civile dans ce dossier judiciaire.
Plus on avance, plus les masques tombent, pourrait-on dire. D’accusations de viols répétitifs et menaces de mort, les pourfendeurs du député Ousmane Sonko semblent maintenant résolus à attraire le leader de Pastef sur un autre tribunal, celui de la morale. Sur la Rfm, Cheikh Seck, président de l’association des kinésithérapeutes et rééducateurs du Sénégal a annoncé le retrait de leur plainte, « On était dans un contexte où il y avait trois aspects. Le premier opposait deux personnes pour accusations de vol, le deuxième pour l’exercice illégal de la profession de kinésithérapie, et le troisième concernait l’ouverture d’un cabinet sans autorisation. Dans le contexte actuel, cela concerne un problème de viol entre deux personnes. Nous ne pouvons pas nous constituer en partie civile sur ce point précis ».
Pour Cheikh Seck, dans la mesure où la justice n’est pas allée dans le sens de l’exercice illégal de la profession de kinésithérapie, il devient logique pour l’association des kinés et rééducateurs de s’en arrêter là, au moins jusqu’à ce que le Procureur interpelle ces personnes.
En connaissance de cause, l’association des kinésithérapeutes et rééducateurs du Sénégal apporte les précisions suivantes pour motiver son retrait de la procédure, « Il s’agit de la personne qui faisait le massage. Mais cela n’a pas été fait, pour exercice illégal de la profession. Et celle qui a ouvert le cabinet n’a pas non plus été arrêtée pour ça. Donc, nous ne pouvons pas nous constituer pour un dossier qui n’a pas été instruit ».
Charlotte DIOP